mercredi 5 novembre 2014

Conte de fées -partie1

Hi !
On m'a lancé un défi, l'an dernier, consistant à écrire un conte de fées, avec des éléments imposés.
Je l'ai relevé, évidemment. Je posterai en plusieurs parties, c'est relativement long. Enjoy !
Bonne journée.
Plume d'ange


Il était une fois un jeune homme. C’était un garçon ordinaire, à tous points de vue. Il vivait avec ses parents dans un petit village où tous se connaissaient. Pour tout le monde, il était le fils du forgeron, fiancé depuis sa naissance à la fille cadette du boucher, destiné à reprendre la forge et à avoir une ribambelle d’enfants. Une vie simple lui était toute tracée.

Un après-midi à la fin de l’été, il partit se promener dans une forêt proche du village, comme à son habitude. Il avait comme toujours son épée pendue à la ceinture, car à cette époque des brigands rôdaient, attendant qu’un voyageur sans défense passe pour lui voler tous ses biens. Soudain, il entendit un bruit derrière lui. Vif comme l’éclair, il se retourna tout en tirant son épée. Il se fendit, attaquant la personne qui se trouvait là. Il suspendit aussitôt son geste. En face de lui se trouvait une jeune femme très belle. En voyant ses ailes il comprit que c’était une fée. Pour l’heure, elle était pliée en deux de douleur. Le jeune homme lui avait fait une longue entaille au bras, en croyant se protéger d’un bandit. Avant qu’il n’ait pu esquisser un seul mouvement, une autre fée jaillit de derrière les arbres.

-       Qu’est-ce tu as fait à ma sœur ?, cria-t-elle.

Elle prit l’autre dans ses bras, et fixa le fils du forgeron, furieuse.

-       Tu vas savoir ce qu’il en coûte de blesser une fée ! Sois maudit !

Il y eut une grande lumière, qui éblouit le jeune homme, l’obligeant à fermer les yeux. Quand il le rouvrit, il était seul. Il avait l’impression d’entendre encore la voix de la fée.

« Sois maudit »

Pourtant il ne percevait aucun changement. Il finit par hausser les épaules, et décida de rentrer au village.

Il était encore assez tôt, aussi il décida de se rendre à la forge voir si son père avait besoin d’aide.

-       Bonjour père !, lança-t-il en franchissant la porte.

Son père leva la tête, et le fixa en ouvrant de grands yeux.

-       Père ! Quelquechose ne va pas ?, s’inquiéta le jeune homme.

-       Mais… je n’ai pas de fils ! Qui es-tu ?

Le jeune homme, horrifié, recula tout en secouant la tête. Ce n’était pas possible, il devait être en plein rêve ! Il tourna les talons et prit la poudre d’escampette.

-       Attends un peu ! Reviens ici tout de suite !, cria son « père ».

Le fils courut vers la maison de sa fiancée. Elle était chez elle, mais quand il l’appela, elle le regarda avec effroi et s’enfuit sans dire un mot. Désemparé, il la regarda partir. Il fut rappelé à la réalité par la voix de son père qui claqua comme un coup de fouet.

-       Attrapez cet étranger !

Comme électrisé, le jeune homme prit ses jambes à son cou et s’en fut au hasard. Où pouvait-il aller ? Il venait de comprendre la nature de la malédiction que la fée lui avait lancée. Personne ne semblait se souvenir de lui.

Il courut à perdre haleine, aussi loin que ses jambes purent le porter. Sa course dura, dura, puis il s’effondra, à bout de souffle, à demi-mort de fatigue.

-       Alors, Vive-Epée…

-       Comment m’avez-vous appelé ?, trouva-t-il la force de demander.

-       Vive-Epée… Cela te va très bien, je trouve. Je suppose que tu veux savoir comment lever le sort.

jeudi 30 octobre 2014

I'm back !

Hellooo !
Me revoilà, après cette longue absence. J'en suis désolée, mais j'ai des études assez prenantes ^^
J'ai retrouvé ce texte dans mes archives il y a quelque temps. Il doit avoir à peu près un an,  mais je l'aime bien quand même, il illustre bien ma façon de penser ^^


Et voilà. Je ne suis plus dans cette salle de classe, je ne suis plus en cours de philo. Je suis sur scène. Je suis à la fois spectatrice, metteur en scène et acrobate. C’est ça le pouvoir de l’imagination. Elle donne le pouvoir de voyager tout en étant immobile. Elle donne le don d’ubiquité –pas besoin d’être un dieu pour le posséder, tu vois. Et surtout, elle s’attaque directement à la trame du temps, la distend, et accélère son écoulement –pas besoin d’être un scientifique fou et génial pour inventer la machine à voyager dans le temps, il suffit d’être fou.

Et je suis à la fois sur la scène, je tourne, et je m’envole, plus vivante que jamais, je suis celle qui ressens ; je suis aussi le spectateur, celui qui voit et qui juge, celui qui sait, mais qui est beaucoup moins vivant.

Mais lui, au moins il vit dans la réalité. Peut-être pas en permanence, mais souvent. L’acrobate est vivant, certes, mais il est un peu entre deux mondes, il n’arrive pas à choisir entre rêve et réalité. Alors on le trouve immature, mais c’est faux. Lui, au moins, il a compris que la réalité fait mal. Il est peut-être lâche, mais il ne souffre plus…..


Bonne journée.
Plume d'ange

vendredi 1 août 2014

La fille sans nom


Je suis la fille sans nom

Cette ombre qui passe

Dans les couloirs.

Tu sais, celle qui ne crie pas,

Ne court pas, celle

Qu’on n’entend pas.

Je suis celle qui est déjà là

Quand tu arrives,

Assise au pied du mur.

Seule, je suis une ombre, un fantôme,

Dans le silence du matin.

Les autres sont mon miroir,

Seule, je suis bien différente

De celle que tu vois.

Mais cette fille-là,

Jamais tu ne la verras.

Seule, je n’existe pas vraiment,

Du moins aux yeux du monde,

Car je m’enferme en moi.
 
 
Un très très vieux texte que je viens de retrouver. Enjoy !
Plume d'ange

jeudi 26 juin 2014

Circus power !


Je ne suis pas une ado modèle. Je ne bois pas, je ne fume pas, par contre je me drogue. Le cirque est une dangereuse addiction, un cocktail détonnant d’adrénaline, d’éclats de rire, d’idées qui fusent, de magnésie et de spectacle. Le sevrage sera très dur.

C’est un monde un peu à part, un peu hors du temps. Parfois j’ai l’impression de le connaître, même si au fond de moi  je sais que je n’en fera jamais vraiment partie. Pour ça il faut y passer sa vie entire. J’aimerais bien, mais je ne peux pas.

Mon art ? Faire et défaire les noeuds, tout lâcher, m’enrouler, tomber, me rattraper. Avoir peur et le cacher, parce que c’est l’essence du cirque. Rire à en perdre le souffle, pour tout et pour rien. Recommencer, encore et encore, sans jamais revenir au sol, jusqu’à trembler de fatigue. Faire croire que c’est facile, et sourire au public. Le spectacle doit continuer. Puisse-t-il durer toujours.

mardi 6 mai 2014

Strange dream

Hey everybody !
Une sorte de nouvelle inspirée par un rêve que je faisais souvent il y a quelque temps.
Bonne lecture !

Je ne sais pas pourquoi, mais je dois courir. Je suis chez moi, je fuis je ne sais quoi. Je n’ai pas vraiment peur, mais je sais qu’il ne faut pas rester là, sinon… Je dévale l’escalier, me retourne. Personne, mais je sens une présence. Si on m’attrape, je suis finie. J’essaie d’ouvrir la porte. Fermée. J’aperçois la clé, elle est suspendue au mur à ma droite. Je la saisis, la fait tomber. Je tremble. Pourquoi est-ce que je tremble ? C’est comme si j’avais peur, pourtant mon cœur est vide de sentiment. Je me baisse rapidement pour récupérer la clé, mais il est déjà trop tard : ça m’a rattrapée.  Je sens une main sur mon épaule. Il fait noir tout d’un coup. Et soudain, je me retrouve à mon point de départ, à l’étage. Comme si ça voulait jouer avec moi.

Je repars, l’autre à mes trousses, je reviens devant la porte, mais cette fois je suis prête, et je parviens à ouvrir la porte. C’est bizarre, d’habitude on entend les oiseaux quand on sort, mais aujourd’hui le silence est total. C’est désagréable, j’ai l’impression d’avoir du coton dans les oreilles.

Je franchis le seuil, puis regarde en arrière. Je vois quelquechose cette fois, une silhouette sombre et floue. Je me fige, elle aussi. Nous nous jaugeons du regard. J’essaie de distinguer ses traits, en vain.

Une seconde, une heure, je ne sais plus. Le temps se fige lui aussi. Soudain, elle frémit, je fais un pas en arrière, plus par réflexe que par peur. Je suis anesthésiée, spectatrice de moi-même. Elle bondit, je pivote et m’enfuit. Je cours sur le carrelage de la terrasse, mais encore une fois je n’entends rien, même pas le bruit de mes pas. J’atteins des graviers, toujours aucun son. Une foulée, deux foulées. J’entends enfin quelquechose. Un crissement derrière moi, proche, trop proche. J’accélère, mais au fond de moi je suis indifférente à tout ça. Ce n’est qu’un jeu, alors quelle importance ? Je sens des bras autour de moi. C’est reparti pour un tour.

La scène se reproduit, presque à l’identique, mais je fuis un peu plus loin à chaque fois. Encore ? Mais pourquoi ? Laisse-moi tranquille, tu as gagné, c’est bon.

Je finis par atteindre la route. Je ne sens plus sa présence, ni la peur, ni la fatigue. J’ai l’impression qu’un brouillard m’entoure. Je me retourne. Ça va bien s’arrêter un jour ! Je vois ma mère. Puis mes cousines, les unes après les autres, qui prennent ensuite les traits d’un jeune homme inconnu. Je marche vers eux. Qu’importe qui, ce ne sont pas mes ennemis. Au moment précis où j’atteins mon but, la silhouette prend leur place. Je me fige, cette fois j’ai peur. C’en est trop. Elle referme ses bras sur moi, tout tourne. Je suis morte. Je suis morte, et pourtant j’ai encore des sensations. C’est vraiment…. Etrange. J’entends de la musique. Ils passent de la pop au paradis ? Je suis allongée, roulée en boule dans mon lit. C’est mon réveil que j’entends. Fichu cauchemar…..

samedi 5 avril 2014

Un matin.... ça ne sert..... à rien.....

Bonjour tout le monde !
J'avais dit que je posterai rapidement, mais..... J'ai été débordée ^^ Ah bon, t'es sûre ? *sbaf* *Tais-toi conscience*
Bref, voilà le texte du jour, il est relativement vieux, mais j'avais très envie de le poster ^^  Comme ça on pourra avoir une petite discussion, ma conscience et moi, pendant ce temps. *niark niark tu vas prendre cher*


J’aime ces heures du matin, quand la lumière n’est pas encore omniprésente, et que le chien n’a pas encore remplacé le loup.

J’aime m’appuyer à la fenêtre, regarder la lune au-dessus de la ville endormie. C’est bien dommage qu’on ne puisse pas voir les étoiles.

Traverser la cour quand il n’y a personne et prendre le vieil escalier –celui qui sent le bois et grince dans le noir.

J’écoute le bruit de mes pas qui résonnent dans le vide des couloirs. L’ambiance est un peu irréelle quand les lumières crues sont éteintes, et qu’il n’y a personne pour dire un mot. C’est une ambiance pour les romantiques, propice à la rêverie, quand seuls la lune et les lampadaires fatigués éclairent ce bâtiment centenaire.

Et puis, j’entends d’autres pas qui s’avancent, les lumières s’allument. Comme au théâtre, quand les projecteurs éclairent la scène, il me faut jouer mon rôle. Jusqu’au lendemain, quand j’arpenterai à nouveau ces lieux, accompagnée par mes rêves et mes histoires.
 
Bonne journée (ou bonne nuit) à tous, n'hésitez pas à donner votre avis, et à bientôt !
Plume d'ange
 
 

lundi 3 mars 2014

Vitesse, ivresse....

Bonjour à tous et à toutes !
Je reviens après cette longue absence, avec un petit poème.


Vitesse.
Ivresse.
Et ce doux vent de neige
Si froid qu’il en paraît
Enflammé. Sacrilège !
Regarde cette pureté,
Écoute ce silence blanc.
Tu es seul, et la montagne t’écrase,
Mais tu n’as pas peur, tu es là et tu ressens
Le vertige de l’altitude quand
Tu longes, tournes et rases
Le bord de la falaise.
Morsure glacée des flacons,
Filer jusqu’à l’horizon,
Et tout oublier, jusqu’à ton identité.
Rien qu’un instant, seul avec toi-même.
La nature ne ment pas.

Je ne suis pas très douée pour les vers, peut-être parce que les contraintes de cette forme d'écriture ne me conviennent pas, mais j'aime la sonorité des mots, alors j'essaie quand même ! Même si très souvent ça finit en vers libres ^^

Bon, ça ce sont les bons côtés de la montagne et des sports d'hiver, je ne parlerai pas de ceux qui te foncent dessus, du brouillard qui te tombe dessus sans prévenir *mais elle est où la piiiiste ???!!?*, ou encore de mon avis le verglas x)

N'hésitez pas à laisser des commentaires et à critiquer, comme d'habitudeuh (sur l'air d'une chanson bien connue..... ^^)
Bonne journée à tous
Plume d'ange